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Un nouveau feu jaune expérimenté pour les piétons.
Un nouveau feu jaune destiné à améliorer la sécurité des piétons va être expérimenté dans 7 villes de France. À l’instar du feu orange pour les voitures, il est destiné à annoncer le passage imminent au feu rouge, encore mal appréhendé par les piétons et les automobilistes.
Service-Public.fr vous en dit plus.
L’arrêté publié au Journal officiel du 21 avril prévoit l’expérimentation d’une phase jaune sur le feu piéton destinée à mieux identifier la phase dite « de dégagement ». Un même type d’expérimentation existe déjà dans certaines villes de France (Strasbourg notamment), sous la forme du feu compte à rebours.
Le feu jaune piéton sera expérimenté suivant deux cas de figure :
- Un feu jaune fixe ;
- Un feu jaune clignotant.
Dans les deux cas, le feu jaune piéton interdit de s’engager mais permet au piéton déjà engagé de terminer sa traversée en toute sécurité, tandis que le feu rouge piéton interdit de s’engager.
Le dispositif est expérimenté pour une durée de 2 ans dans 7 villes de France : Metz, Nancy, Nantes, Nice, Strasbourg, Toulouse et Versailles.
L’introduction du feu tricolore piéton (vert, jaune, rouge) devrait ainsi permettre d’améliorer la compréhension du temps de dégagement par les automobilistes et de faire mieux respecter l’interdiction liée au feu rouge par les piétons. Pour l’association Prévention routière, la période où « tout est rouge crée une zone de conflit ».
À noter : En agglomération, 40 % des accidents mortels de piétons ont lieu sur un passage piéton.
Face aux arnaques internet.
Face aux arnaques et dangers grandissants d’Internet, le Gouvernement prépare une “loi Numérique” : Un “filtre national de cyber-sécurité grand public” qui a pour but de dissuader les utilisateurs de cliquer sur des liens frauduleux.
Lors de la présentation de sa feuille de route fin avril, Elisabeth Borne a proposé un filtre anti-arnaque sur le net.
Ce filtre permet ainsi de trier les sites consultés par les internautes et de les mettre en garde contre les sites malveillants.
Le “filtre national de cyber-sécurité grand public”, nom officiel de cette loi, alertera les internautes par un message d’avertissement lorsque le site sera confirmé dangereux, malveillant.
L’ensemble des opérateurs de télécommunications ont été solliciter pour dresser une liste des sites dits frauduleux. Ces sites peuvent usurper notre identité, s’approprier nos données personnelles, nous voler nos coordonnées bancaires…
Un groupe de travail surveillant ces sites, qui n’est pas encore créé, constatera les différentes infractions. “
Attention, ce filtre préviendra l’internaute, mais en aucun cas ne permettra de l’empêcher de consulter les sites « dangereux ». L’internaute doit donc être vigilant.
Fonctionnement
Les adresses des sites inappropriés pourront être données aux fournisseurs d’accès Internet. L’accès à ces adresses seront inaccessibles pendant au moins une semaine. Si le site persiste dans ses tentatives d’arnaque, ce sera beaucoup plus.
Le propriétaire du site recevra un courrier l’informant des infractions commises qu’il pourra contester. Même si les contours de cette loi anti-arnaque sur internet sont bien dessinés, à savoir si l’internaute pourra passer outre ce filtre, créer l’équipe qui veillera sur le net et le type de message d’avertissement aux utilisateurs.
Le Président, Emmanuel Macron, a décidé de tester ce filtre anti-arnaque lors de la coupe du monde de Rugby à la rentrée prochaine. Si le dispositif se révélait efficace, il sera généralisé dès l’année prochaine.
L’avant-projet de loi sera présenté au Parlement avant l’été