Communique du 29 avril 2020

Bonjour à toutes et tous,

 

Le Président de la République voulait faire de son plan de déconfinement, celui de toute la nation. Aussi, le Premier Ministre a présenté hier la stratégie au 11 mai puis les députés présents en ont débattu et voté dans la foulée.

Protéger, tester et isoler, tels sont les grands chapitres du déconfinement très progressif et prudent : région par région, département par département, selon des indicateurs précis : département rouge : la circulation du virus est élevée. Département vert : la circulation du virus est limitée et donc on pourra faciliter les déplacements dans et hors celui-ci.

Le déconfinement sera contrôlé par phases, toutes les trois semaines jusqu’à fin juin afin d’ajuster et de redurcir au besoin le dispositif. Quant aux modalités concernant les vacances, elles seront examinées fin mai.

Toujours beaucoup de doutes, d’interrogations au sujet de la reprise scolaire rejetée par les scientifiques. La semaine dernière, il était question de distribuer des masques « Grand Public » à toute la population ; aujourd’hui, on nous dit que les pharmacies ont le droit d’en vendre, ouf il était temps, mais on parle à demi-mot de distribution gratuite par les collectivités locales. Par contre, il sera obligatoire d’en porter dans les transports.

Des grosses entreprises ont repris leur activité lundi, sous des formes bien définies. Le télétravail est vivement conseillé jusqu’à fin juin. Les grandes enseignes de bricolage commencent à rouvrir. La date du 11 mai ne doit pas être le signal d’une grande ruade, débandade sinon nous allons courir à la catastrophe de nouveau.  Les français sont-ils capables de rester disciplinés et raisonnables ? C’est tout l’enjeu de ce lent retour à la normalité.

A l’UNRP, nous allons tout mettre en œuvre pour un retour très progressif à partir du 18 mai : aménagement du travail et des horaires pour les salariées, pose d’un distributeur de gel à l’entrée, achat de masques pour la présence au siège.

Quant à notre centre Louis BONNEVIE de Cavalaire, nous attendrons les directives gouvernementales pour l’ouvrir en toute sécurité. Il est donc vraisemblable que nous soyons dans l’obligation de prolonger sa fermeture au-delà du 31 mai.

Notre dernier magazine d’avril a pu paraître à la date prévue et tous les abonnés l’ont lu. Néanmoins, il a été imprimé juste après le confinement, dans des conditions un peu dantesques. Nous avons constaté, à la page 35, un problème dans la rédaction de plusieurs textes d’assemblées générales. Nous publierons, de nouveau, dans le prochain bulletin de Juillet tous les textes de sections qui auront été tronqués ou oubliés. Nous demandons donc à leurs auteurs de les renvoyer au rédacteur en chef du magazine.

Vous pouvez envoyer vos paiements de cotisations au siège par courrier et pour les sections qui le peuvent, continuez à les régler par virements.

Restez prudents avec vous et avec les autres.

Avec toute mon amitié.

Philippe MOUË

Président National

 

 

 

 

 

 

 

Le confinement

Selon Martin Hirsch, le confinement va cependant être amené à évoluer, pour devenir « plus subtil ». « On va probablement passer du confinement le plus uniforme possible à des choses qui seront plus différenciées, en fonction des publics, en fonction des territoires », a-t-il détaillé.

« Donc il y a probablement un certain nombre de personnes qui iront vers davantage de confinement » et d’autres, « aujourd’hui porteuses d’anticorps ou présentant certaines caractéristiques de zone d’habitat », qui « pourront avoir un degré de liberté supplémentaire ».

Une faible part de personnes immunisées

En tout état de cause, « il ne faut pas précipiter les choses », a insisté le responsable de l’AP-HP, en rappelant que le confinement avait eu un effet collatéral, qui est que «la proportion de la population immunisée, protégée, qui porte les anticorps, est aujourd’hui faible ».

« On l’a voulu, mais du coup on se retrouve dans une situation dans laquelle si on lâchait les vannes, c’est une population pas plus protégée qu’il y a un mois qui serait exposée au virus, et c’est ça qui rend les choses compliquées », a-t-il insisté.

Selon Martin Hirsch, l’épidémie de coronavirus se trouve ainsi à un niveau de « plateau » en France, et non sur un pic. « Un pic ça monte vite et ça descend vite. Là, ça monte vite et ça descendra (…) lentement », a-t-il souligné, estimant que la « tension » allait « durer longtemps ».

« Un plateau, en montagne, ça peut-être un plateau entre deux montagnes, et l’objectif c’est qu’il n’y ait pas la deuxième montagne qui arrive ou qui arrive trop vite », a-t-il conclu. La période de confinement est prévue à ce stade pour s’achever le 15 avril. Mais une extension au-delà de cette date semble probable.