Les drônes dans la police.

Les forces de l’ordre, gendarmes et policiers, sont autorisés à utiliser les drônes pour lutter contre les rodéos urbains. Chaque préfet a pour instruction d’accéder à la demande des forces de l’ordre lorsque cela sera nécessaire.

Dans un communiqué envoyé à tous les préfets fin avril, Le ministre de l’Intérieur  a demandé aux préfets d’accepter les demandes de force de l’ordre quant à l’utilisation de drones pour lutter contre les rodéos urbains.

Dans ce même message, le ministre demande également que les forces de l’ordre soient plus présentes pour empêcher les rodéos urbains ô combien dangereux pour tous. 

Plus encore, il insiste sur la nécessité des drones parce qu’ils sont une source de renseignement importante.

Depuis la mi-avril, le 19 très exactement, les forces de l’ordre sont autorisées à utiliser les drones pour maintenir l’ordre, prévenir des délits, la mise en danger des personnes et/ou des biens. 

Décidée fin 2022, cette mesure a été mise en pratique quelques mois après.  

Outre l’utilisation des drones, le ministre de l’Intérieur demande aux préfets de participer à ces opérations auprès des gendarmes et policiers. Ce qui fut le cas le 1er mai dernier, journée généralement consacrée aux manifestations, notamment dans le sud de la France. 

Ligne d’écoute.

Un officier de police affecté aux renseignements territoriaux de Valence (Drôme) s’est suicidé en utilisant son arme de service ce mardi matin, sur son lieu de travail, a-t-on appris, confirmant une information d’une station de radio France Bleu. Il était âgé de 51 ans.

Une cellule psychologique a été ouverte afin de soutenir ses collègues qui sont sous le choc. Une enquête a été ouverte pour faire la lumière sur les circonstances du drame.

Il s’agit au moins du neuvième policier national à mettre fin à ses jours depuis le début de l’année, alors qu’un policier de 47 ans affecté à Saint-Quentin (Aisne) s’est donné la mort la semaine dernière.

Si vous ou l’un de vos proches avez des idées suicidaires, contactez le 3114, le numéro national de prévention du suicide, disponible 24h/24, 7j/7. Un professionnel sera à votre écoute.

Une ligne d’écoute est disponible pour les fonctionnaires de police victimes d’agressions ou de menaces au 0800 95 00 17, tous les jours, de 5 heures à 23 heures. Une cellule de soutien psychologique est aussi ouverte 24h/24 au 0805 230 405. Les appels sont « anonymes, confidentiels et gratuits ».

Trois associations luttent contre le fléau des suicides dans la police nationale : SOS Policiers en Détresse (PEPS-SOS), Assopol, et Alerte police en souffrance (APS). L’Amicale de la Police Nationale propose également un « réseau d’écoute et de soutien ».